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Michel Kamano aperçu lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris : un ancien haut responsable guinéen sous le coup de poursuites judiciaires

Paris, 25 décembre 2024 – La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, près de cinq ans après le terrible incendie qui l'avait ravagée, a attiré un grand nombre de visiteurs venus du monde entier. Parmi eux, Michel Kamano, ancien premier questeur de la neuvième législature de l'Assemblée nationale de Guinée, a été aperçu dans …
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Le jugement « N° 193 du 19 juillet 2024 » rendu par défaut par le Tribunal de Première Instance de Dixinn qui annule la décision d’exclusion de Ousmane Gaoual Diallo de l'UFDG en date du 1er juin 2022 prise par le Conseil Politique de l'UFDG et sa réintégration dans les instances du Parti fait l'objet de débats passionnés dans la cité.

La question que beaucoup d'observateurs se posent est de savoir si un tribunal peut annuler une décision d'exclusion prise par le conseil politique d'un parti politique à l'endroit d'un de ses membres ?
Je réponds par oui, un tribunal peut annuler une décision d'exclusion d'un membre d'un conseil politique d'un parti politique et ordonner sa réintégration dans certaines conditions, notamment :
●Violation des règles internes du parti : Si l'exclusion ne respecte pas les statuts et règlements internes du parti, par exemple en omettant de suivre les procédures disciplinaires prévues.
●Non-respect des droits de la défense : Si le membre exclu n'a pas eu la possibilité de se défendre, de répondre aux accusations, ou de faire appel de la décision, le tribunal peut juger que ses droits fondamentaux ont été violés.
●Absence de motif valable : L'exclusion doit être basée sur des motifs sérieux et justifiés. Si le tribunal estime que la décision est arbitraire ou discriminatoire, elle peut être annulée.
●Violation de la loi : Si la décision d'exclusion enfreint des lois nationales, telles que celles concernant la non-discrimination, les droits de l'homme, ou les libertés fondamentales, elle peut être annulée.
●Preuve d'illégalité ou d'abus de pouvoir : Si l'exclusion est fondée sur des actes illégaux ou constitue un abus de pouvoir par les dirigeants du parti.
Dans tous les cas, le tribunal examinera les preuves et les circonstances spécifiques pour déterminer si la décision d'exclusion était légitime ou non. Si une violation est constatée, il peut ordonner la réintégration du membre exclu.
Cependant, même si une décision par défaut est exécutoire, la partie condamnée a la possibilité de faire opposition à cette décision. L'opposition permet de rejuger l'affaire en sa présence, ce qui pourrait maintenir, modifier ou annuler la décision initiale.
En décidant de contre-attaquer le jugement « N° 193 du 19 juillet 2024 » rendu par défaut par le Tribunal de Première Instance de Dixinn, le collectif des avocats de l'UFDG, entend sans doute, nous démontrer que ce contentieux est loin de connaître son épilogue.
Par Aboubacar SAKHO
Juriste-journaliste

Actualités de Guinée Conakry. Nouvelle République de Guinée, www.nrgui.com Le Collectif Touche pas à ma Constitution, tous anciens conseiller du Conseil National de la Transition (CNT), était ce vendredi 29 mars 2019, face aux médias. C’était dans la salle Mohamed Koula Diallo de la maison de la presse de Guinée.

A cette rencontre, les conférenciers ont adressé un message clair aux prétendants d’une nouvelle constitution.

« Pour changer la monarchie et revenir à l’ordre de l’Etat et de la république, ça été un combat de longue lutte dont il ne faut pas fragiliser et mettre ça dans un contexte revisable et au souhait des groupes politiques. Aujourd’hui, toute l’Afrique a brulé par l’effet de l’accaparement des pouvoirs par les dirigeants qui ne veulent pas le jeu politique dont l’un des fondements essentiels est l’alternance et les élections transparentes. Le CNT, a réussi sous une forme intengible la durée et le nombre de mandat du président de la République », indique Boubacar Siddighy  Diallo, ancien rapporteur du CNT.

Yaya Diallo & SNB pour www.nrgui.com

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On ne peut donc parler de souveraineté économique, quand les principales banques du pays sont contrôlées par des capitaux étrangers.

En Afrique, colonisation oblige, les banques étaient effectivement contrôlées par les capitaux des puissances européennes. Mais, depuis les années 1980, la situation a évolué favorablement avec l’émergence des banques à capitaux majoritairement africains.
Toutefois, en Afrique francophone, les banques françaises étaient dominantes en raison de leur ancienneté .
Aujourd’hui, nous entamons une nouvelle phase historique avec le mouvement de retrait des banques françaises dans la plupart des pays africains où elles détenaient de solides positions. Qui prend leur relève ? Des groupes d’actionnaires africains.
C’est dans le secteur bancaire où le transfert de compétences managériales a été le plus réussi en Afrique.
Dans cette nouvelle dynamique, il y a des différences notables entre les pays. Hormis l’Afrique du Sud, c’est le Maroc et le Nigéria qui se taillent la part du lion. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire se lancent dans le jeu, notamment avec la reprise des filiales du groupe bancaire français BNP respectivement par des privés sénégalais et l’État ivoirien. Qu’en est-il de la Guinée ?
Pour répondre à cette question, nous constatons avec amertume que : l’État est introuvable.
Nos dirigeants n’ont qu’une seule ambition en prenant le contrôle du pays : s’enrichir.
Depuis les privatisations des années 1980, ils n’ont initié aucune politique pour favoriser la création des champions nationaux dans les secteurs économiques stratégiques.
Quand le groupe BNP a décidé de se retirer du marché guinéen, au ministère de l’économie et des finances, à la BCRG et à la présidence, personne n’a pensé à saisir cette occasion pour racheter ses parts afin de garder sous drapeau guinéen la BCIGUI où l’État est le deuxième actionnaire majoritaire après la BNP.
Après BNP, c’est la Société Générale qui est en train d’amorcer son retrait du marché africain. Le groupe bancaire français vient de céder sa plus grande filiale africaine au groupe marocain Saham. J’ai lu dans la presse que les tractations sont en cours pour la cession de sa filiale guinéenne à Bank of Kigali. À coup sûr, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ne laisseront pas passer sous pavillon étranger les filiales sénégalaise et ivoirienne de la Société Générale.
Bank of Kigali symbolise le nouvel état d’esprit des dirigeants africains qui comprennent l’importance du système bancaire dans le développement économique de leurs pays.
Bank of Kigali a été créé en 1966 par un partenariat entre l’Etat du Rwanda et la banque belge Belgolaise (Fortis). En 2007, au départ de Fortis, le Rwanda rachète ses parts. Bank of Kigali est donc une banque dont l’actionnaire majoritaire est l’État rwandais.
L’État guinéen aurait dû faire de même avec la BICIGUI.
Ce que les États rwandais et ivoirien ont fait pour reprendre des banques contrôlées par des capitaux étrangers, pourquoi l’État guinéen ne le ferait-il pas ? Trouvez-vous normal qu’une banque publique rwandaise reprenne la première banque guinéenne dans l’indifférence ou avec le soutien du gouvernement guinéen ?
En ce moment, nous ne pouvons que prendre acte de l’incurie des dirigeants de facto du pays. Par contre, dès que nous serons au pouvoir, les deux anciennes filiales de BNP et Société Générale seront reprises par l’État quitte à proposer pour une période transitoire l’assistance technique de leurs anciennes maisons mères. Le marché bancaire est ouvert à tous les acteurs étrangers. Toutefois, il est vital qu’au moment où partout en Afrique on assiste à la reprise du contrôle national des principales banques, que la Guinée ne suive pas cette nouvelle dynamique économique.
Nous devons prendre conscience des lourdes conséquences politiques et économiques pour notre pays d’être dirigé par des médiocres. C’est le peuple de Guinée qui est le dindon de la farce. Regardez par vous-mêmes l’immense gâchis de ce pays qui était destiné à être l’une des locomotives de l’économie ouest africaine.

Une certaine presse se fait l’écho d’un article intitulé « Gestion Opaque des entreprises publiques : Alpha CONDE et Kassory face à l’histoire » sous la plume d’un maître chanteur connu pour ce type de publication diffamatoire. On ne peut s’empêcher de pouffer de rire, tant le ridicule qui le caractérise frise un profond malaise.

Cet article qui se veut être un dossier n’a manifestement pas fait l’objet d’investigations vu le gouffre abyssal entre ses affirmations et la vérité. En réalité, il se résume à des attaques acerbes et non fondées contre une seule personne, le directeur du FER, à ne pas confondre avec celui de la Direction Nationale de l’entretien routier dont il ignore la vraie mission. Pour s’attaquer au niveau intellectuel d’une cible, comme cela a tout l’air d’être le cas ici, ce maître chanteur devrait faire preuve d’un minimum de compétence dans le domaine qu’il brandit comme étant le sien : le journalisme. Ce qui voudrait dire dans son cas, d’écrire un texte qui honore le lecteur. Or l’article, sur le plan de la rédaction ne fait pas honneur au métier, ni au site qui l’héberge, mais au contraire, met à nu une médiocrité sans pareille.

En investiguant juste un peu sur la toile, moi je l’ai fait, il est loisible de trouver qu’avant d’être honoré pour occuper cette fonction, la cible du jour était un haut cadre évoluant dans le secteur privé et bien évidemment, il le restera et les injures d’aucun mercenaire de la plume n’y changeront rien.

Sur le fond, cette compilation de diffamations, pour ne pas dire article sur les entreprises publiques ne correspond nullement à la nomenclature et aux règles définies par la Loi 056 sur la Gouvernance Financière des sociétés et établissements publics.

Sur le plan Economique, quel  Etat, non producteur de pétrole, avez-vous  vu se priver de la taxe sur les produits pétroliers ? Une telle affirmation vise simplement à intoxiquer l’opinion publique.

Les commanditaires de ce torchon d’article, lâchement tapis dans l’ombre, sur lesquels l’auteur donne quelques indices (de passage, on le remercie pour cela. on y reviendra la prochaine fois), lui font soutenir que la dégradation des ponts et tous les problèmes du réseau routier sont de la faute et de la responsabilité du FER, institution qui serait simplement une caisse dont la mission est de payer aveuglément les factures à lui soumises ; il pouvait relever lui-même la contradiction de ses propos.

Qu’il retienne juste que cette ‘’caisse’’ fonctionne selon des règles précises, conformément aux règles de comptabilité de l’OHADA, auditée et inspectée. Toutes ces informations sont disponibles sur Internet.

S’il avait pris un minimum de peine pour s’informer (comme je l’ai fait les doigts dans le nez) ou de suivre sa propre logique de raisonnement, il aurait relevé que la programmation n’est pas de la responsabilité du FER.

Ce FER dont il soutient sans preuve qu’il ne sert qu’à financer des personnes ou un parti politique, a engagé en deux mois plus de 40 milliards pour financer les travaux d’urgence auxquels l’auteur fait allusion. Il aurait pu au moins relever cela.

L’auteur cite avec précision les ressources mobilisées en 2017 pour financer les travaux d’entretien de 4 Maîtres d’ouvrage repartis entre 3 Ministères (Ses commanditaires semblent curieusement très proches du dossier, on y reviendra, c’est une promesse). Là, je le rejoins. C’est bien la preuve que les ressources mobilisées et dépensées par le FER ne font l’objet d’aucun secret puisqu’elles sont publiées, y compris sur le site qui se fait souvent porteur de ces propos diffamatoires.

Je ne m’étalerais pas plus. J’ose espérer qu’à l’avenir, il prendra au moins la peine de demander à ses mandants, réels auteurs de l’article, de lui fournir un minimum de preuve pour ses prochains « dossiers ».

 

Solo Niaré

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