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Dakar, 7 sept (APS) – Neuf équipes vont composter leur ticket pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 lors de la dernière journée des éliminatoires prévue à partir de ce jeudi, avec le match du groupe E opposant le Ghana à la République Centrafrique.

La dernière journée sera clôturée mardi prochain par la dernière rencontre Cameroun-Burundi (groupe C).An Elusive $200

Quinze pays se sont déjà qualifiés pour la phase finale de la CAN prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire : Algérie, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Égypte, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Mali, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie et Zambie.

Vingt-quatre équipes participeront à la CAN.

Les neuf équipes devant compléter la liste seront connues à la fin de la dernière journée des éliminatoires prévus du 6 au 12 septembre.

Seize pays dont le Cameroun et le Ghana se disputent les places restantes.

Les autres équipe sont : Angola, Bénin, Burundi, Centrafrique, Congo, Gabon, Gambie, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Ouganda, République démocratique du Congo, Soudan et Tanzanie.

Le tirage au sort en vue de la constitution des poules de la CAN aura lieu le 12 octobre.

Le groupe J a démarré, mercredi, cette sixième et dernière journée des éliminatoires avec le match Libye – Guinée Equatoriale (1-1).

Les éliminatoires se poursuivent jeudi avec les matchs : Angola-Madagascar à Lubango (Angola) et Ghana-Centrafrique au Baba Yara Stadium, Kumasi (Ghana) à 16h GMT, dans le groupe E.

Il est prévu le même jour les rencontres Niger-Ouganda (groupe F) au Stade de Marrakech (Maroc) à 16h GMT et Algérie-Tanzanie au Stade du 19-Mai-1956, Annaba (Algérie) à 19h GMT, dans le groupe F, Tunisie-Botswana (groupe J), Stade olympique de Radès (Tunisie) à 17h GMT

Vendredi

Burkina Faso-Eswatini (groupe B) au Stade de Marrakech (Maroc) à 16h GMT

Egypte-Ethiopie (groupe D) au Stade du 30 juin, Le Caire à 16h GMT

Mali-Soudan du Sud (groupe G), Stade du 26-Mars, Bamako à 16h GMT

Samedi

Comores-Zambie au Stade omnisports de Iconi-Malouzini (Comores) et Côte d’Ivoire-Lesotho au Stade Laurent Pokou, San-Pedro (Côte d’Ivoire) dans le groupe H à 19h GMT

Malawi-Guinée (groupe D) au Bingu National Stadium (Malawi) à 13h GMT

Maroc-Libéria (groupe K) au Stade Adrar, Agadir (Maroc) à 19h GMT

Mauritanie-Gabon (groupe I) au Stade Cheikha Ould Boïdiya, Nouakchott à 16h GMT

Mozambique-Benin (groupe L) au Stade national de Maputo à 13h GMT

RD Congo-Soudan (groupe I) au Stade des Martyrs, Kinshasa à 16h GMT

Rwanda-Sénégal (groupe L), Huye Stadium (Rwanda) à 19h GMT

Dimanche

Nigéria-Sao Tomé-et-Principe (groupe A) au Godswill Akpabio International Stadium, Uyo (Nigéria) à 16h GMT

Togo-Cap-Vert (groupe B) au stade de Kégué (Togo) à 16h GMT

Gambie-Congo (groupe G) au Grand Stade de Marrakech (Maroc)

Lundi

Guinée-Bissau-Sierra Leone (groupe A) au Stade du 24 septembre, Bissau à 16h GMT

Mardi

Cameroun-Burundi (groupe C) au Stade Roumdé Adjia, Garoua (Cameroun) à 19h GMT

SK/OID/AKS

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neymar_al_hilal
neymar_al_hilal© Fournis par Hespress

Accueilli en grande pompe à Al Hilal où il est arrivé en provenance du PSG, l’attaquant brésilien, Neymar, ne pourra pas être aligné « pour le moment », pour cause de … blessure.

En effet, Neymar, 31 ans, pour lequel le club saoudien a dû verser la bagatelle de près de 100 millions d’euros (bonus compris) ne pourra pas effecteur ses débuts étant arrivé avec une blessure.

« Neymar peut tout faire, c’est l’un des meilleurs joueurs du monde, je n’en doute pas, quand il est en condition physique. Il est arrivé avec une petite blessure, il ne peut pas encore s’entraîner avec l’équipe. Je ne sais pas quand il pourra jouer », a expliqué son coach Jorge Jesus en conférence de presse.

 
 
 

Mais en dépit de cette blessure, Neymar a été convoqué par le Brésil, pour le prochain rassemblement qui aura lieu début septembre, une décision que Jesus semble contester.

« Je ne sais pas pourquoi le Brésil l’a appelé, il est blessé. Peut-être vont-ils le forcer à aller au Brésil ? Il ne jouera pas parce qu’il ne peut pas jouer. Il ne peut déjà pas s’entraîner. Il doit se remettre musculairement pour commencer à jouer », a-t-il soutenu

Pour rappel, pendant les six années passées au PSG, on a beaucoup reproché à Neyma ses blessures. Il a manqué un nombre très important de matches en France, et cela pourrait bien être la même chose en Arabie saoudite.

 

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Nouvelle République de Guinée, www.nrgui.fr

Dans exactement cinquante jours, le Syli national va livrer son premier match des phases finales de la CAN, c’est-à-dire le 10 janvier 2022 contre le Malawi à Bafoussam. Après un second tour catastrophique des éliminatoires zone Afrique du Mondial Qatar 2022, le jeu produit par notre onze national ne rassure guère. D’où la question qui hante maints observateurs à savoir, avec quel visage notre équipe va-t- elle défendre nos couleurs au Cameroun ? Et de surcroît, quel est l’encadrement technique qui va diriger la sélection au Cameroun ?

Au regard du temps qui reste à courir d’ici la CAN, le pragmatisme nous commande de miser sur des techniciens du cru local. Il serait aberrant de s’attacher les services d’un sélectionneur expatrié, pour une compétition qui pointe à l’horizon immédiat. Cette démarche aurait pu être entreprise, dès après le match aller disputé contre la Guinée Bissau en Mauritanie, le 1er septembre dernier. Des pays comme l’Egypte, et le Ghana n’ont guère attendu la suite des éliminatoires pour changer d’entraîneurs. Avec le résultat que l’on connaît….

Avec le comportement de notre team national lors de ce second tour des éliminatoires, il n’y a guère d’illusion à se faire, pour sa participation aux phases finales de la CAN au Cameroun. L’espoir d’effacer l’humiliante élimination subie lors de la dernière édition en 2019, est bien mince. Pour la simple raison, que nous ne disposons pas d’un effectif étoffé de grands joueurs sociétaires dans des clubs huppés. Nous avons à la limite de bons joueurs, et pas plus de cinq très grands joueurs. Ce constat pourrait déplaire, mais il faut se rendre à l’évidence : faute d’une dizaine de footballeurs de très haut niveau, il revient à l’entraîneur de faire en sorte que le collectif, qu’il met en place soit à mesure de compenser les lacunes individuelles. Cette défaillance collective ne nous a pas permis de faire le plein de points face à la Guinée Bissau et au Soudan. Avec 12 points pris face à ces deux adversaires, il était possible de titiller le Maroc donné favori du Groupe. Et comme dirait l’autre ‘’ il ne s’agit plus de refaire le monde ‘’ maintenant que la Coupe 2022, n’est plus d’actualité pour nous, à part les enseignements à tirer pour l’édition de 2026.

Quid des préparatifs de la CAN

Une fois l’encadrement technique désigné, sur la base de l’analyse des matches disputés au Maroc, les lacunes décelées au niveau des différents secteurs de jeu, les solutions de rechange seront à trouver. Dans la perspective des phases finales, le choix des joueurs devrait obéir à de sévères critères objectifs. Il s’agit de ratisser large aussi bien au plan local, qu’à l’étranger. Par exemple une présélection de quarante joueurs pourrait être constituée, avec un écrémage progressif pour aboutir rapidement à vingt-trois joueurs véritablement compétitifs, et aptes à nous honorer au Cameroun.

Dans cette même veine, des matches test sont à négocier avec des sparring partenaires ayant les mêmes styles de jeu que nos adversaires de Groupe, à savoir le Sénégal, le Malawi et le Zimbabwe ou la Zambie. (le Zimbabwe qualifié pourrait être suspendu par la CAF pour ingérence de l’exécutif dans la gestion de la fédération).

Au regard de ce qui précède, on se rend compte que l’agenda des préparatifs est très serré. Autrement dit, il n’y a plus de temps à perdre, car chaque jour qui passe, nous rapproche du mois de janvier 2022.

De la reconstruction du Syli national

Depuis notre première participation en 1974, aux éliminatoires de la Coupe du Monde, nous n’avons jamais goûté aux délices de cette compétition. Si l’on veut donc prendre part à l’édition de 2026, dès après la CAN du Cameroun, un plan stratégique sur la reconstruction du Syli nationalest à concevoir. Avant le Mondial 2026, seront organisées les CAN 2023 en Côte d’Ivoire, et celle de 2025 en Guinée. La première rubrique de ce plan a trait au recrutement d’un entraîneur de haut niveau assisté d’entraîneurs locaux, avec à la clé un contrat de trois an renouvelables ; en cas de performances notables à la CAN 2023 de la Côte d’Ivoire. Cette démarche vise à renforcer les capacités de nos entraîneurs locaux, qui vont profiter d’un know how de la part de l’expatrié. A moyen terme, on devrait se passer de l’expertise étrangère, et faire confiance à nos techniciens locaux. A condition bien sûr, que ces derniers bénéficient de l’appui et de l’assistance de l’administration fédérale pour bénéficier d’une formation adéquate, et de conditions de travail idéales.

Thierno Saïdou Diakité

Consultant

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Nouvelle République de Guinée, www.nrgui.fr

Notre élimination en huitième de finale, à la 33ème édition des phases finales de la CAN devrait enfin nous permettre de repartir d’un bon pied ; mais pour ce faire, une démarche dynamique est à suivre, afin de maximiser les chances de réussite dans l’atteinte des objectifs.
De quoi souffre notre football ?
A ce propos, il n’y a guère d’illusion à se faire : il s’agit ni plus ni moins de la gouvernance de la discipline chez nous. Les saisons se suivent avec les mêmes résultats, sans que l’on ne puisse pas changer l’ordre des choses.Alors que l’environnement mondial du football évolue à un rythme exponentiel, en Guinée on reste encore attaché à des certitudes, qui sont en net déphasage. Un examen non exhaustif de cette situation, nous permet d’identifier certains facteurs bloquants :
 La faiblesse des ligues régionales au plan des ressources financières et humaines
 L’absence de compétition des jeunes (catégories cadets et juniors)
 L’absence de compétitions formalisées pour le football féminin
 Le retard dans la qualification de nos entraîneurs, faute de programmes de formation
 L’absence notable d’infrastructures fonctionnelles.
 Faible capacité managériale des clubs
 Rareté des ressources financières pour sponsoriser les compétitions locales
Esquisse de solutions
Au plan conceptuel et stratégique, il est judicieux de se fixer des objectifs à l’horizon 2026, pour la simple raison que c’est l’année de la prochaine édition de la Coupe du Monde.
Depuis notre première participation en 1974, aux éliminatoires de cette compétition, nous n’avons jamais goûté aux délices de cette épreuve. Si l’on veut donc prendre part à l’édition de 2026, dès après la CAN du Cameroun, un plan stratégique sur la reconstruction du Syli national est à concevoir. Avant le Mondial 2026, sont respectivement planifiées les compétitions suivantes :
• Les IXème Jeux de la Francophonie du 19 au 28 août 2022 à Kinshasa
• La 7 ème édition du CHAN en Algérie en 2022
• Les XIII Jeux Africains en 2023 au Ghana
• La 34 ème édition de la CAN du 23 juin au 23 juillet 2023 en Côte d’Ivoire
• La XIV ème édition de la CAN U17 en 2023 en Algérie
• La IV ème édition de la CAN U23 du 2 au 26 novembre 2023 dont le pays reste à désigner
• Les Jeux de la XXXIII ème Olympiade du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris
L’agenda de préparation de nos différentes équipes nationales s’appuiera ainsi sur les compétitions ci- haut énumérées.
La première rubrique du plan stratégique de reconstruction du Syli national a trait au recrutement d’un entraîneur de haut niveau assisté d’entraîneurs locaux, avec à la clé un contrat de trois ans renouvelables en cas de performances notables à la CAN 2023 de la Côte d’Ivoire. Cette démarche vise à renforcer les capacités de nos entraîneurs locaux, qui vont profiter d’un know how de la part de l’expatrié. A moyen terme, on devrait se passer de l’expertise étrangère, et faire confiance à nos techniciens locaux. A condition bien sûr, que ces derniers bénéficient de l’appui et de l’assistance de l’administration fédérale pour bénéficier d’une formation adéquate, et de conditions de travail idéales.
Sur un tout autre plan, en raison du contexte actuel marqué par une période transitoire de gestion de notre football géré par le Comité de normalisation mis en place par la FIFA , depuis le 1er décembre 2021, il est évident que les réformes envisagées et vivement attendues pour le redressement de notre football, seront mise en œuvre par le prochain comité directeur de la fédération, qui sera élu à la fin du mandat du Comité de normalisation. En vertu du courrier de la FIFA en date du 28 novembre 2021 REFSG/kje/tgo/rta, le Comité de normalisation dispose d’un mandat qui inclut les tâches suivantes :
- gérer les affaires courantes de la FGF ;
- déterminer, en coopération avec l’administration de la FIFA, si des dispositions spécifiques des statuts ou du code électoral de la FGF en relation avec le processus électoral doivent être amendées ;
- s’assurer que les nouveaux membres des commissions électorales et de recours électoral et, le cas échéant, des organes juridictionnels soient nommés par le congrès de la FGF ;
- une fois les nouveaux membres susmentionnés nommés, s’assurer que l’élection du comité exécutif de la FGF puisse être menée conformément aux statuts et règlements applicables de la fédération.
De ce qui précède donc, il revient de droit au prochain comité exécutif de mettre en œuvre à l’horizon 2026 le chantier des réformes de la gouvernance du football national.
Thierno Saïdou Diakité
Consultant

 

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Actualités de Guinée Conakry. Nouvelle République de Guinée, www.nrgui.fr

Le 20 septembre 2014, le comité exécutif de la CAF a attribué fort heureusement à notre pays l’organisation de l’édition 2023 de la CAN senior de football, après le Gabon (2017), le Cameroun (2019), et la Côte d’Ivoire (2021).

A la suite d’un glissement dans le calendrier de la CAN, par le fait de la pandémie du Covid-19, l’édition 2021 aura lieu en janvier 2022, au Cameroun, en 2023 en Côte d’Ivoire et celle de 2025 chez nous en Guinée. Cette épreuve continentale représente ainsi pour nous, une formidable opportunité pour transformer fondamentalement le visage du pays en matière d’infrastructures. En plus, l’occasion est ainsi offerte aux Guinéens, de prouver leur capacité, et leur savoir-faire en matière d’organisation et de gestion d’une compétition de l’envergure de la Coupe d’Afrique.

Très en retard au plan des infrastructures sportives, par le biais de la CAN, la Guinée va résorber ce déficit dans ce domaine. Très contraignante au plan financier, cette manifestation sportive permettra au pays d’engranger les avantages suivants :

  • L’amélioration des télécommunications et conséquemment la retransmission par le signal satellite ;
  • Le pays sera doté d’infrastructures sportives performantes, qui après la compétition favoriseront la vulgarisation de la pratique sportive ;
  • L’accroissement de la capacité d’accueil des réceptifs hôteliers, qui seront ainsi renforcés. Par ce biais, le secteur du tourisme ne fera que bénéficier des retombées de cette compétition.
  • Une telle compétition suscitera automatiquement l’ouverture de nombreux chantiers, et favorisera la création d’emplois directs et indirects, avec pour conséquence la réduction substantielle du taux de chômage ; les pôles d’activités créés dans les différents sites de compétition (Boké, Kankan, Kindia, Labé, N’Zérékoré) vont réduire l’exode rural en direction de Conakry ;
  • C’est enfin et surtout le crédit et l’image de marque dont la Guinée bénéficiera, qui seront renforcés, étant entendu que sur le plan international, à ce jour le sport est le meilleur support de l’image d’un pays, grâce à la couverture médiatique des manifestations sportives.
  • La redynamisation de la desserte en électricité, de la capacité des structures sanitaires et le système de transport urbain et inter urbain, etc.

ARGUMENTAIRE SPORTIF

L’organisation de la CAN est une épreuve continentale, qui devrait permettre de placer une fois pour toute la Guinée sur la rampe de la performance. Cette affirmation n’est nullement gratuite, car elle tire sa justification d’un constat pertinent. En effet, au regard de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations de football senior, sur les douze pays africains, qui ont pris part à la coupe du monde, dix de ces pays ont abrité une fois au moins les phases finales de la CAN. A l’adresse de nos décideurs, c’est un argument de poids, dont il faudrait absolument tenir compte.

De ce qui précède, il s’agit de prendre en compte les arguments sportifs qui plaident pour l’organisation de la CAN 2025. Au-delà de son caractère contraignant au plan financier et de ses indéniables retombées économiques pour le pays organisateur, cette manifestation sportive a un réel impact positif sur la promotion de la discipline. En d’autres termes, le simple fait d’organiser cette compétition oblige la fédération et le ministère à prendre toutes les dispositions pour préparer le onze national. De ce point de vue, on l’affirme souvent, ‘’ on n’organise pas une CAN pour laisser échapper le trophée’’. D’où la nécessité d’entourer le onze national de tous les soins, afin qu’il aille le plus loin possible pendant le tournoi final. Ce qui exige de nos autorités sportives à concevoir un plan stratégique prospectif à l’horizon 2025. Avec bien sûr un monitoring rigoureux des actions à entreprendre sur cette séquence de temps.

En droite ligne de ce raisonnement, dans la perspective de la CAN 2025, qui pointe à l’horizon, la direction technique nationale devrait dès cette année se pencher sur la configuration de l’équipe qui défendra nos couleurs dans pratiquement cinq ans. Une séquence de temps suffisante pour bâtir une équipe compétitive et véritablement représentative. Et pour ce faire, par le biais de la détection, il s’agit de constituer le noyau de la future équipe nationale à partir des catégories de jeunes. Une politique à rapidement mettre en place, puisque selon les spécialistes, une équipe nationale senior compétitive se construit sur un cycle de quatre à cinq ans. Et pour prétendre à un trophée majeur, il faut au maximum un cycle de dix ans. Ce qui suppose un suivi et un encadrement pointu de l’évolution des catégories des joueurs évoluant dans les différentes formules de championnat organisées au plan local.

Si nous ne voulons donc pas être ridicules lors des phases finales de la CAN 2025, c’est le bon moment de mettre de notre côté tous les atouts. Ne dit-on pas que ‘’ qui veut aller loin ménage sa monture ‘’. Et pour ce faire, la fédération en relation avec le ministère des sports devraient plancher sur le plan stratégique devant aboutir à l’horizon 2025, à la constitution d’une sélection nationale au mieux de sa forme. Il est loisible de le constater, c’est un travail de longue haleine qui nous interpelle. Un travail qui exige de prendre en compte tous les paramètres susceptibles de maximiser nos chances. Cet exercice exclut toute improvisation et requiert un sens très élevé de l’organisation.

Thierno Saïdou Diakité

Consultant Tél 628429318

thiernosaidoudiakité@gmail.com