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Cellou Dalein Diallo, ex-Premier ministre guinéen (2004-2006) et opposant en exil, a accordé un entretien à France 24. Il estime que la junte au pouvoir a violé l’accord passé avec la Cedeao selon lequel la transition se terminerait le 31 décembre 2024. Selon lui, le président de transition Mamadi Doumbouya retarde de futures échéances électorales et il n'y aurait "aucun engagement ferme" de la part de la junte que des élections se tiendront en 2025.

Si le président de transition Mamadi Doumbouya a déclaré ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle en Guinée, "le risque qu'il veuille conserver ce pouvoir existe", d'après l'ex-Premier ministre et opposant en exil Cellou Dalein Diallo.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah a annoncé, il y a plusieurs semaines, qu'il "était impossible d'organiser des élections". Un report qui a provoqué un tollé chez l'opposition. Une coalition entre les différents partis politiques presse la junte d'organiser de nouvelles élections avant le 31 décembre. En cas de refus, l'ancien Premier ministre et l'opposition demanderont "le départ de la junte et son remplacement par une transition civile".

La Guinée "est une dictature"

La répression des manifestations, les atteintes à la liberté de la presse, des coupures d'Internet : le gouvernement, selon Cellou Dalein Diallo, cherche à "faire taire les voix dissonantes qui étaient très critique pour la gouvernance de la junte et qui dénonçaient la corruption et l'enrichissement effréné des dirigeants du pays". À la question de savoir si son pays est devenu une dictature, l'ancien Premier ministre est formel : "Absolument, elle est une dictature".

De son côté, l'Occident "ménage la junte pour des raisons" inexpliquées, critique l'opposant en exil. Il regrette que les pays occidentaux donnent désormais priorité aux luttes d’influence et à leurs propres intérêts plutôt qu’à la défense de la démocratie.

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Ça y est, le gouvernement guinéen et le mouvement syndical sont enfin parvenus à un protocole d’accord, après plusieurs mois d’instance discussions tripartites autour de la plateforme revendicative de ce dernier. C’est tard la nuit dernière que les représentants de deux parties ont apposé leurs signatures sur le document.
 
En terme d’acquis du présent protocole, ils faut noter l’augmentation de la valeur monétaire du point d’indice salariale à hauteur de 35%, l’augmentation des frais de transport, de logement, la facilité d’accès aux documents administratifs, l’accès aux médicaments à hauteur de 80% pour les travailleurs et les personnes à leur charge, mais surtout l’engagement des stagiaires de la RTG à la fonction publique, à l’issue d’un concours spécifique initialement prévu en fin mars 2024.
 
Le ministre du travail et de la fonction publique s’est réjoui du fait qu’un accord ait été trouvé sur tous les points clés de la plateforme revendicative notamment, le paiement par échelonnement des 35% de la valeur monétaire du point d’indice salariale.
 
« On est enfin parvenu à 35%, échelonné pour 10% et la partie qui va être payée en janvier 2024. La valeur monétaire à également été acceptée. Bref, je pense que pour toutes les questions clés, on est parvenu à un accord. Nous en profitons pour remercier le syndicat, le patronat et tous les acteurs qui ont œuvré pour parvenir à cet accord », a-t-il déclaré au nom de la partie gouvernementale.
 
Au nom du mouvement syndical guinéen Kader Aziz Camara a exprimé sa satisfaction sur le contenu du protocole d’accord qui a été signé.
 
« En terme syndical, après qu’on est déposé notre protocole d’accord, il était question qu’on l’évalue afin de donner l’essentiel aux sept (7) points de revendication. Vous avez tout de suite entendu qu’on a suspendu la grève parce que nous sommes satisfaits du contenu et du résultat du protocole d’accord qui a été signé », s’est-il réjoui.
 
Ce responsable syndical, ainsi, a demandé à tous les travailleurs et travailleuses de Guinée, d’œuvrer sur le plan de la dimension du travail chacun en ce qui le concerne au niveau des départements publics et privés, pour qu’il y ait un résultat escompté. D’après lui: « C’est cette économie qui va nous permettre réellement de valoriser encore des années prochaines, ce que nous pouvons demander comme doléances auprès du Gouvernement. Nous demandons donc le travail soit effectif au niveau de tous les secteurs »,a-t-il invité les travailleurs.
 
Quoiqu’ayant suspendu temporairement sa participation aux négociations, en attendant la tenu de son prochain congrès inclusif, le patronat était représenté par son président Ansoumana Kaba. Dans sa communication de circonstance, il a tenue à préciser qu’il était venu aider le Gouvernement à apaiser les tensions des travailleurs de l’administration publique.
 
S’agissant du secteur privé, le patronat a décidé de « doter les 25 secteurs d’activité du privé d’une convention collective d’ici le mois de mars 2024. Celle-ci sera élargie au prix du salaire pour permettre au secteur privé de disposer d’une grille de salaire pour améliorer les conditions de vie des travailleurs du privé »,a indiqué le président de la confédération générale des entreprises de Guinée.
 
Alhassane Fofana
mosaique
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Dans sa sortie médiatique, mardi 10 octobre 2023, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a accusé Ousmane Gaoual Diallo d’être responsable de la restriction du quotidien numérique Guineematin.

Réagissant à cette allégation, en marge du briefing du conseil des ministres de ce jeudi 12 octobre, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a d’abord invité les journalistes à demander des comptes à leurs collègues qui diffusent ce type d’informations.

Poursuivant, le porte-parole du gouvernement a assuré qu’il ne fait pas de fermeture de site d’informations clandestinement et si l’accusateur a des sources qu’ils les mettent à la connaissance du public.

 

« C’est normal que des journalistes qui croient qu’ils sont hors la loi accusent… il faut que le journaliste sache que son travail doit s’exercer avec une certaine responsabilité. Si votre collègue a dit cela ayez le courage de dire à votre collègue au moins de diffuser une preuve en gardant ses sources. Cela va nous éviter de traîner tel ou tel devant les tribunaux. On ne tire rien en amenant un journaliste devant un tribunal. Mais lorsque les accusations sont systématiques, il y a un acharnement, on est obligé nous-même pour nous protéger, de traîner les gens devant les juridictions, mais ce n’est pas suffisant, il faut faire l’autocritique à votre niveau. Demandez des comptes à vos collègues qui diffusent ce type d’informations. Le jour que je décide de fermer un site, je ferai un communiqué et le fermerai. J’aurai suffisamment d’élément de justifier ma décision. Je ne fais pas de fermeture de site clandestinement. Pour quel motif ? S’il y a des sources qu’ils les mettent à la connaissance du public »,a-t-il lancé sur un ton ferme.

Saidou Barry

soèurce : mosaique

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L’ancien président a été bref dans son intervention. Parlant du défunt, le président déchu a affirmé que c’est la chute de son régime le 5 septembre 2021, qui a porté un coup fatal à ce militant qu’il décrit comme un très grand.

« Je tiens à présenter mes condoléances à tous les militants et militantes du Rpg, particulièrement à la jeunesse. Youssouf Sampil a été un très grand militant. Malheureusement, il n’a pas supporté l’évènement du 5 septembre 2021, et cela lui a apporté un coup très dur dont il ne s’est pas relevé. Il n’est pas le seul dans ce cas, mais Dieu ne dort pas. Je demande aux militants et militantes d’être courageux et d’avoir confiance. Que Dieu accueille Sampil dans son paradis ! Que Dieu donne longue vie à sa mère, à ses parents, à sa femme et à ses enfants. La jeunesse doit savoir que Youssouf fut un de ses meilleurs éléments et j’espère que son exemple sera suivi par toute la jeunesse du RPG », a-t-il dit dans un appel vidéo.

Mosaiqueguinee.com

 
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Alors que plusieurs acteurs impliqués dans le processus vers le retour à l’ordre constitutionnel craignent un glissement de calendrier, Bah Oury reste optimiste. Le leader du parti UDRG estime que ce qui est le plus important à l’heure actuelle, c’est la mise en œuvre du RAVEC (recensement administratif à vocation d’Etat civil) et l’établissement du fichier électoral.

 « Je pense qu’il ne faudrait pas s’avancer trop rapidement. Vous savez, il y a des éléments essentiels qui sont contenus dans les 10 points du chronogramme mais les tâches les plus fondamentales concernent les deux premiers aspects. Notamment le recensement administratif à vocation d’état civil et l’établissement du fichier électoral. C’est l’aspect le plus essentiel parce que déterminant la mise en œuvre de tout le reste.

Donc, c’est à ce niveau-là que les autorités devraient s’activer le plus rapidement possible pour que d’ici le premier trimestre de 2024 que ces deux aspects soient résolus. Et à partir de ce moment-là, les autres aspects vont se décliner avec beaucoup plus de sérénité.

Par rapport à la question constitutionnelle, la rédaction de l’avant-projet de la constitution, il faut savoir que ceci est déjà aussi très avancé, si ce n’est presque pas terminé. Donc, ce qui est le plus important à l’heure actuelle, c’est la mise en œuvre du RAVEC et l’établissement du fichier électoral », indique Bah Oury dans un entretien accordé à Africaguinee.com et dont l’intégralité sera diffusée ultérieurement.

Un mois après avoir adressé un mémorandum au Chef de la Transition, son bloc politique n’a toujours pas eu de réponse. Bah Oury trouve une explication à cette situation.

 

« Nous n’avons pas encore reçu de réponse. Nous pensons que peut-être les fêtes commémorant le 65ème anniversaire de l’indépendance de notre pays en sont pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, certainement dans deux semaines, on l’aura.  Si d’ici là il n’y a pas une réponse d’une manière ou d’une autre, nous allons relancer ce courrier », indique l’acteur politique.

A suivre…

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com