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Des heurts à Sonfonia, image d'archive Un adolescent a été tué par balle ce lundi 26 février 2024 dans des heurts survenus dans la haute banlieue de Conakry, en marge de la grève générale déclenchée par le Mouvement syndical guinéen.
 

La victime s’appelle Mamady Keita, élève en 10ème année. (Image d’archive).

Ce jeune collégien a été touché par balle à Sonfonia. Il a succombé à ses blessures vêtu de sa tenue scolaire. Son corps se trouve à la morgue de l’hôpital Donka, a appris Africaguinee.com de sources proches de la famille.

 

Selon nos informations, un autre jeune a été touché par balle dans le même quartier.

A suivre…

Africaguinee.com

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CONAKRY- C’est une journée décisive pour le mouvement syndical guinéen qui déclenche ce lundi 26 février 2024, une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Il exige des autorités de la transition, la libération du Secrétaire Général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, la levée de la restriction d’internet et le brouillage des médias, la baisse des prix des denrées de première nécessité et le respect de l’accord du 15 novembre 2023.

Alors qu’il est 10h passé, la situation est globalement calme à Conakry, mais les activités économiques sont impactées par le mot d’ordre. La sécurité a été drastiquement renforcée par endroit par les autorités notamment dans les zones habituellement réputées chaudes à Conakry
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L’était de la circulation sur la dorsale Nord Kipé-Taouyah

De Cosa-carrefour en passant par Koloma, plusieurs pickups de la police, de la gendarmerie sont stationnés. Il y a même un camion à eaux garé au carrefour Cosa, mais pour l’heure il n’y a pas d’incidents.

Si certains citoyens vaquent à leurs affaires il faut dire que les boutiques, les magasins et les petits kiosques sont complètement fermés. En revanche, les marchés à condiments et les stations-services sont ouverts.

La circulation est fluide, mais certains conducteurs de taxi ont préféré bouder le mot d’ordre lancé par le mouvement syndical. « Personnellement, je ne peux observer la grève parce que si je ne travaille pas je ne peux pas nourrir ma famille. Donc, il n’y a pas de grève chez moi« , a lancé ce chauffeur alors qu’il prenait des passagers pour Madina. Dans les écoles, certains encadreurs ont préféré libérer les apprenants.

Un constat quasi-identique se dégage sur l’autoroute Fidèle Castro où certains véhicules de transports en commun tels que les Magbanas (minibus) circulent, selon nos constats. Toutefois, la circulation est morose.

Dans les gares routières de Conakry, le constat révèle un climat morose. Nous sommes à la gare routière d’Entag. Là, tous les véhicules sont stationnés. Aucun ne prend de passagers.

Le mot d’ordre de grève est suivi à la lettre. Un responsable syndical de la ligne Kindia a confié qu’aucun véhicule ne bougera de cette ligne.

Sur la corniche nord (Sonfonia-Kipé-Hamdallaye) le trafic routier n’est pas dense comme d’habitude. Si les conducteurs de taxis ont largement suivi le mot d’ordre de grève, en revanche les mototaxis et quelques tricycles travaillent.

Selon nos constats, les grands magasins sont fermés ainsi que les banques. Il n’y a que quelques boutiques qui sont ouvertes. Les activités économiques sont largement perturbées même au niveau des marchés. C’est le cas à Taouyah et à Kobayah.

Sayon Camara&

Mamadou Yaya Bah

Pour Africaguinee.com

Créé le 26 février 2024 09:47
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En Guinée, le secteur halieutique industriel se retrouve dominé par une myriade d'armateurs chinois pour beaucoup mêlés à des pratiques illégales. Le gouvernement du président Mamadi Doumbouya mise sur le renforcement de la surveillance côtière pour endiguer un phénomène qui occasionne des millions de dollars de manque à gagner pour l'économie guinéenne. [...]

Publié le 18/09/2023 à 4h40 GMT Lecture 7 minutes  Pierre-Elie de Rohan Chabot
La ministre de la pêche, de l'aquaculture et de l'économie maritime Charlotte Daffé.
La ministre de la pêche, de l'aquaculture et de l'économie maritime Charlotte Daffé. © Montage : Studio Pachamama Photos : Sean Gallup/Getty via AFP/Gouvernement de la République de Guinée/YouTube/Cellou Binani/AFP/Ozkan Bilgin/Anadolu agency via AFP/MoreISO/Ulimi/iStock
 
 
 
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Selon le constat fait par un journaliste d’Africaguinee.com sur place, des violents affrontements se déroulent en ce moment même entre jeunes et forces de l’ordre entre le rond-point de Cosa jusqu’au sur le long des rails en allant vers Africof et Petit Simbayah.

« Les Forces de l’ordre et les jeunes s’affrontent ici depuis 11h. Il est 18h 30’ mais jusqu’à présent rien ne va ici. Des citoyens qui étaient partis au travail sont revenus jusqu’au niveau du grand carrefour mais ils n’ont pas pu passer pour rentrer chez eux. Parce que la route est non seulement barrée mais aussi il y a des affrontements.

Nous constatons de nombreux agents déployés sur les lieux pour maintenir de l’ordre. Mais ils sont en court de gaz lacrymogènes. Du coup, ils ont replié jusqu’au rond-point de Cosa. Depuis quelques temps, on entend des coups de feu mais cela n’effraie pas les jeunes. Nous sommes là inquiets. On se demande comment on va rentrer chez nous aujourd’hui. Nous ne savons pas vraiment pour quelle raison ils manifestent », a confié un jeune habitant du quartier bloqué au carrefour Cosa.Notre reporter sur le terrain a constaté des cas de blessés et des arrestations. A Hamdallaye également, des heurts ont été signalés. Là, un jeune aurait été touché par balle, selon un citoyen joint au téléphone.

A suivre…

Mamadou Yaya Bah

Pour Africaguinee.com

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Alphonse Charles Wright a réagi à la décision des magistrats d’organiser une série de manifestations pour exiger de lui, le respect de leur indépendance, la levée de la suspension de leurs collègues du TPI de Labé et autres.

À sa descente d’avion, cet après-midi, le ministre de la justice et des droits de l’homme a précisé qu’il ne s’agit pas d’une grève de la corporation mais plutôt de débrayage de certains, ce, en violation des obligations déontologiques de la profession de magistrat en Guinée.

« Vous dites que les magistrats sont en grève, je voudrais qu’on nuance un tout petit peu (…). C’est un simple débrayage que certains entendent organiser en violation de tout ce qui est obligations déontologiques que commandent le statut de magistrats », a-t-il clarifié.

Aux dires du garde des Sceaux, lorsqu’on veut exercer un droit en prônant le respect de la légalité, on doit éviter de tomber dans l’illégalité. C’est pourquoi il assimile la posture des frondeurs à un acte de sabotage tendant à nuire à sa réputation.

«Dans tous les pays du monde quand une association professionnelle quelconque veut aller en grève, la loi impose forcément le respect d’un certain nombre de procédures. Mais en l’espèce je ne parle pas de grève, je parle d’un acte de sabotage. C’est clair ! Les questions institutionnelles se régleront de manière institutionnelles. Dans les jours à venir nous prendrons la décision qui s’impose », a laissé entendre l’ancien président du TPI de Dubreka.

Il poursuit en disant que les magistrats qui ont compris leur responsabilité professionnelle savent qu’on ne peut pas priver les citoyens de leurs droits d’accès à la justice.

«Quelle que soit votre colère, quelle que soit votre désaccord, vous ne pouvez pas. C’est pourquoi vous avez prêté serment. Mais partir jusqu’à appeler chaque matin les magistrats pour leur demander : Est-ce que vous êtes en fonction ? Vous ne devrez pas aller. Cette forme de harcèlement va cesser, c’est clair. La responsabilité professionnelle du magistrat est personnelle. Lorsqu’on veut aller en grève, on informe une autorité pour dire que je veux aller en grève, quand on veut aller en grève on peut quand-même donner un préavis de grève, quand on veut aller en grève on a quand-même un certain nombre de revendication qu’on pose en amont. Mais si on laisse tout ça sachant bien qu’on est magistrats pour dire fermer les cours et tribunaux, on prendra des dispositions sur le plan institutionnel, c’est clair. Tous les magistrats qui n’ont pas pu faire des vacations en bonne et due forme et selon le calendrier qui a été établi, j’ai déjà confié le travail à l’inspection des services judiciaires. Demain on fera le compte-rendu de ça, je prendrai la mesure qui s’impose »,a menacé le ministre Charles Wright.

Alhassane Fofana

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