NEW-YORK-Un jeune migrant guinéen a été tué mercredi 28 février 2024 dans la soirée dans l’Etat de New-York, aux États-Unis d’Amérique.
Nouvellement arrivé à New-York en passant par le Nicaragua, Lamine Bah, 33 ans, a été abattu dans une rue de Brooklyn, a appris Africaguinee.com.
Il a reçu une balle dans la tête devant les appartements Ebbets Field sur McKeever Place, près de Sullivan Place, peu avant 18 heures à Crown Heights, rapporte le New York Post, citant des sources policières.
La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital du comté de Kings, mais elle n’a pas pu être sauvée. La police qui a ouvert une enquête recherchait deux hommes qui ont quitté les lieux du crime.
Après les défections de deux familles, qui en disent long sur la fragilité des exilés, « Le Monde » va suivre les Soudan Célestins Music, des réfugiés musiciens à Vichy.
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Les membres du Soudan Célestins Music chantent a cappella sur la scène du château de Pessat-Villeneuve (Puy-de-Dôme) pour la remise de la Légion d’honneur à Gérard Dubois, maire de la commune, le 23 juin 2017. Sandra Mehl pour Le Monde
Le voyage continue… Inscrit dans l’opération Les Nouveaux Arrivants, le Monde avait souhaité vous faire vivre l’arrivée d’une famille soudanaise à Bugeat, un village de Corrèze. Tout le lieu s’était mobilisé et attendait. Le logement était fin prêt, mais la famille d’Esther avait décidé de refuser la proposition de La France de les accueillir. Elle est restée à Tel-Aviv, en dépit des conseils du Haut-Commissariat aux Réfugiés, qui ne voyait pas pour eux d’avenir là-bas. C’était son choix.
Le Monde a alors décidé d’enchaîner avec l’arrivée d’un Érythréen, lui aussi passé par Israël, qui lui venait d’accepter la proposition de la France d’une réinstallation dans la région lyonnaise. Nous vous avions présenté Mehrawi, nous l’avions accompagné dans son centre de transit tenu par Forum réfugié. Le Monde avait même pu assister à son audition à l’OFPRA, que nous avions racontée. Mais alors que Merhawi venait de recevoir le sésame pour rester en France, et s’apprêtait à récupérer à la préfecture sa carte de séjour de dix ans, il a choisi de décliner la présence de nos journalistes à ses côtés. Une décision que le Monde respecte aussi, même si Merhawi s’était engagé à ce que nous racontions son intégration à lui et à ses deux petits garçons.
La fragilité des exilés
Face à cette deuxième défection qui en dit long sur la fragilité des exilés et leur difficulté à s’inscrire dans le temps long, Le Monde a considéré une nouvelle fois la situation. Qui donc allions-nous suivre pour raconter aux lecteurs européens comment le terme intégration se décline en France ? L’équipe mobilisée sur ce projet a pris le temps de la réflexion. Si nos confrères britanniques, allemands et espagnols continuaient leur récit, nous étions en pause… Une pause active qui nous permet aujourd’hui de vous emmener dans une nouvelle aventure. Ils s’appellent Ahmed, Hassan, Boklin ou Mohamad. Ils sont courageux, joyeux, reconnaissants à la France de les avoir accueillis et vont être à Vichy les héros du troisième acte de notre feuilleton sur l’intégration.
Ces réfugiés soudanais et érythréens ont le point commun de faire partie du groupe Soudan Célestins Music, une formation qui interprète des standards africains. Leur histoire commune commence à Paris le 23 novembre 2015, jour de l’évacuation du lycée Jean Quarré, un squat qu’ils sont plusieurs centaines à avoir investi, las de dormir dehors. Le Monde les suivra, eux et ceux qui à leurs côtés les aident à conjuguer le verbe « s’intégrer » à tous les temps.
Des migrants au large des côtes libyennes, le 18 juin 2017. Crédits : Stefano Rellandini/REUTERS
Yacouba Badji a ce mot terrible, accablant, pour évoquer sa traversée de la Libye : « C’est pire que l’époque de l’esclavage colonial. » Le jeune Sénégalais de 21 ans, maillot de corps blanc et nattes naissantes, s’interrompt parfois dans son récit, gorge nouée et œil humide. Il est assis sur une chaise en bois du foyer d’accueil du Croissant-Rouge à Médénine, ville du sud-est de la Tunisie, non loin de la frontière avec la Libye. Là, il peut souffler, se remettre d’aplomb, ramasser ses pensées vers un avenir des plus incertains. Il est encore en vie, c’est déjà l’essentiel.
Fin mai, le Zodiac au moteur cassé à bord duquel il avait pris place en compagnie de 125 autres migrants (une femme périra en mer), a dérivé jusqu’à Zarzis, au sud de Djerba. L’embarcation avait quitté deux jours plus tôt la ville libyenne de Sabratha, la principale plate-forme de départs vers l’Italie, où affluent chaque semaine jusqu’à 3 000 candidats au rêve européen. Le Zodiac de Yacouba a raté sa course, dérouté par des courants vers la côte tunisienne. Ses occupants peuvent s’estimer heureux d’avoir échappé au naufrage. A Zarzis, les flots rabattent chaque semaine sur les plages des cadavres de migrants noyés en mer.
« Un peu plus chers que les moutons »
Yacouba est originaire de la Casamance, au sud du Sénégal. Il a vécu un temps en Gambie voisine, où il a acquis une formation : les techniques du froid. Mais, raconte-t-il, sa « situation familiale était terrible » – son père avait été « assassiné en Casamance » – et il mûrit vite le projet de s’exiler en Europe, pour « perfectionner [sa] formation ». Il commence par se rendre au Mali, où on le met en garde : « Tu as intérêt à avoir de bons passeurs. Sinon, on te vendra sur les marchés comme un animal. »
Voilà Yacouba averti. Il ne pouvait pourtant imaginer ce qui l’attendait en Libye dès la frontière avec le Niger franchie, au cœur de l’été 2016. Ce ne fut qu’un enchaînement maudit de violences, de détentions arbitraires, d’enlèvements et de rackets, livré aux mains de trafiquants et autres gangs criminels. « Un animal de marché », « acheté » et « revendu », Yacouba a été ravalé à ce rang-là durant cette sinistre traversée. « On est simplement un peu plus chers que les moutons, ajoute-t-il. Je n’oublierai jamais. »
Dès l’entrée en Libye, Yacouba et ses compagnons de voyage sont détroussés, forcés – sous la menace de coups – de vider leurs poches de leur téléphone portable et de ce qu’il leur reste d’argent. Un avant-goût de ce qui s’annonce à Sabha, la principale ville de la région méridionale du Fezzan, oasis au cœur du désert. Là, le chauffeur prétend ne pas avoir été payé – alors que Yacouba avait déjà réglé à un passeur 200 000 francs CFA (300 euros) pour le trajet Agadez (Niger)-Sabha (Libye).
« Comme un esclave »
Le jeune Sénégalais se retrouve détenu dans une maison « bien protégée », aux murs hérissés de fil de fer barbelé. C’est une prison privée. Le procédé est coutumier : les migrants sont « vendus » à des geôliers qui se chargent de leur soutirer de l’argent. Sous les coups et les violences, les détenus sont sommés d’appeler au téléphone leur famille afin de les supplier d’acheter – à distance – leur libération.
Mais Yacouba n’a personne parmi sa famille ou ses amis susceptible de payer. Seule solution : s’enfuir. Une nuit, à 3 heures du matin, alors que les gardes dorment, lui et ses cinq compagnons d’infortune – un Sénégalais et quatre Nigérians – défoncent les portes et disparaissent dans le désert. Un septième détenu périra durant l’évasion. Les fuyards se retrouvent quelques jours plus tard dans une ville voisine, Brak Al-Shati. Durant cinq semaines, Yacouba lourera ses bras pour installer des climatiseurs. Il a de la chance, son employeur lui verse son dû. « Pour beaucoup d’autres, on les paie à peine, dit-il. S’ils protestent, on les frappe. C’est comme du travail forcé. »
Le pire est à venir. Avec son pécule de Brak Al-Shati, Yacouba poursuit sa route jusqu’à Sabratha, l’une des villes côtières de la Tripolitaine (ouest), principale plate-forme de départs, ultime halte avant le grand saut de la Méditerranée : l’île italienne de Lampedusa n’est qu’à 300 km. Le jeune Sénégalais passera à Sabratha huit mois « comme un esclave ». Il patiente dans un camp où les différentes filières de passeurs concentrent des milliers de migrants. Campo Bahar, le « camp de la mer » : ainsi est dénommé le lieu. Yacouba a payé 1 500 dinars libyens (180 euros) pour l’équipée vers Lampedusa. En octobre 2016, la première sortie en mer, à bord d’un Zodiac, est un échec.
Théâtre de tous les trafics
Les garde-côtes libyens l’interrompent sans tarder. Les occupants se retrouvent dans un centre de détention de Zaouïa, une ville voisine. Géré officiellement par les autorités de Tripoli, le centre est en fait le théâtre de tous les trafics. Yacouba achète sa libération au tarif de 500 dinars (62 euros) que règle son passeur, un Sénégalais comme lui. « En attendant le paiement, les gardiens me frappaient », raconte-t-il.
Libre, Yacouba retourne au Campo Bahar de Sabratha. Deux mois plus tard, une deuxième tentative de sortie avorte : une fuite d’eau dans le Zodiac et la météo défavorable contraignent le canot au retour. L’échec provoque la colère du groupe armé qui avait supervisé le départ. A titre de sanction, le migrant à qui avait été confié le pilotage du Zodiac est « assassiné », se souvient Yacouba, et celui qui détenait la boussole et le téléphone satellite – destiné à appeler les navires de secours en mer – violemment tabassé.
Pour Yacouba, il faut encore patienter au camp de Sabratha. La chance n’est décidément pas de son côté : une troisième tentative de sortie en mars échoue à nouveau. Cette fois, le Zodiac est intercepté au large par des hommes armés chevauchant des jet-skis qui le ramènent sur la plage, non sans avoir subtilisé le canot et le moteur. Yacouba découvre à cette occasion que ces « bandits à scooter » des mers, phénomène apparu récemment, bloquent toute embarcation qui ne leur a pas payé de dîme.
« Des animaux sauvages »
A terre, les occupants du Zodiac se retrouvent une fois encore dans un centre de détention, établissement officiel formellement géré par Tripoli. Yacouba n’y reste pas longtemps. Il est en quelque sorte « revendu » à une prison privée. Là, selon la « coutume » désormais bien établie, on le somme d’appeler sa famille afin de régler les 150 000 francs CFA (228 euros) pour prix de sa liberté. Ainsi peut-il rejoindre à nouveau la base de départs de Sabratha. Mais il lui faut repayer 800 dinars (100 euros) pour un nouveau départ en mer.
La quatrième tentative, fin mai, sera moins calamiteuse : parti au cœur de la nuit, le Zodiac, où ont pris place 126 personnes, parvient à franchir les eaux internationales. Seul incident : des pêcheurs sur un chalutier croisé – d’une nationalité indéterminée – brandissent un couteau et menacent de crever le canot si les migrants ne paient pas le droit de passer. Les Africains – des Sénégalais, des Ivoiriens, des Gambiens, des Nigérians, etc. – harassés, épuisés et déjà complètement détroussés, trouveront de quoi rassembler quelques piécettes, ultime rançon. Ils franchissent l’obstacle. Mais Lampédusa, leur rêve, s’est évanoui. Le moteur a rendu l’âme et le courant rabat le Zodiac sur la côte tunisienne de Zarzis où les volontaires du Croissant-Rouge les prennent en charge.
Assis sur sa chaise du foyer de Médénine, Yacouba répète : « C’était encore pire que l’esclavage colonial. A tout moment, vous pouvez mourir en Libye. On se demande s’ils sont vraiment des êtres humains, s’ils ont des valeurs. Ils se comportent avec nous comme des animaux sauvages. » L’Europe, il y a cru, il continue d’y croire, mais il regrette d’avoir tenté cette traversée de la Libye. « A mes frères, je dis : “Si vous voulez rejoindre l’Europe, éviter la Libye, allez-y par d’autres moyens”.»
S'abonner dès 1 €Frédéric Bobin (Médénine (Tunisie), envoyé spécial)
On ne le répètera jamais assez, depuis 2010 notre pays est sous la férule de M. Alpha CONDÉ, un véritable aigrefin historique qui, parvenu au pouvoir, entend rattraper le plus vite possible, son « retard » en matière d’enrichissement. Il se mesure à ses anciens « amis » de la FEANF dont il est devenu un redoutable concurrent sur le terrain de l’enrichissement personnel illicite.
Ainsi, se distinguant de Lansana CONTÉ qui se satisfaisait d’un État faible ou inexistant, lui Alpha CONDÉ, s’efforce avec un succès indéniable, de faire de notre pays, un Etat patrimonial pour son compte personnel.
EXEMPLE : La Guinée-maritime, plus précisément le KAKANDÉ, ARAPONKA et le TABOUNSSOU (BOKÉ, BOFFA, et DUBREKA) sont presque privatisés. L’accès à ces régions est impossible aux Citoyens ordinaires, sans autorisation expresse délivrée par M. Kassory FOFANA, un des principaux PILLEURS miniers dont le véritable chef est Alpha CONDÉ lui-même. Il faut préciser ici que dans les régions citées plus haut, toutes les sociétés minières, à part la C.B.G., sont la propriété de l’« opposant historique », par CAPTATION.
La gouvernance de l’« opposant historique » peut être caractérisée sans exagération par : une incapacité à présenter aux guinéens le moindre projet susceptible de profiter au plus grand nombre, un grand laxisme dans la gestion courante du pays, une prévarication endémique, et une criminalité galopante, sans parler d’insalubrité devenue permanente.
Conséquences : malgré d’immenses potentialités en tout genre dont leur pays est doté, les Guinéens vivent toujours dans des conditions sanitaires qui ne sont comparables qu’à celles qui prévalaient dans l’Europe du XIXe siècle. Et pour cause, nos irresponsables n’ont jamais voulu prendre la mesure de l’impact funeste de l’insalubrité de nos villes sur la santé de nos compatriotes (épidémies, décès…).
Cet état d’insalubrité continue de défrayer la chronique. Il est vrai que le phénomène n’est pas nouveau, mais s’est amplifié avec l’arrivée au pouvoir de l’aigrefin historique qui n’a qu’une idéologie et, une seule passion c’est le pouvoir personnel et la cupidité. Le reste ne l’intéresse pas. Cela dépasse parfois les limites d’une morale raisonnable.
L’Homme et son environnement
L’épidémie de la maladie à virus Ébola qui fit plus 11 mille morts en Afrique de l’Ouest nous a douloureusement prouvé que nous n’étions pas à l’abri de virus surgis de l’ombre semant la terreur, car notre ENVIRONNEMENT n’est que trop favorable à l’émergence de nouveaux agents viraux ou bactériens.
L’assainissement pas seulement de la capitale, mais de tout le pays aurait dû être décrété priorité nationale depuis bien longtemps. Mais notre fameux « leader historique » a des préoccupations qui sont à l’opposé de celles des guinéens qui croulent sous le poids des ordures ménagères qui ont envahies toutes les rues de la capitale, des villes de l’Intérieur du pays, et des marchés.
Le plus dur n’est pas forcement derrière nous comme veulent le faire croire nos mafieux qui, cherchent constamment à cacher les réalités ou les pervertir en niant les faits et, brossant des tableaux reluisants pour essayer de séduire d’hypothétiques investisseurs.
Soigner l’Homme oui mais aussi soigner son environnement.
Nous n’existons pas sans notre environnement. On dit souvent qu’un être humain en bonne santé est un trésor et qu’un écosystème en bonne santé est aussi un trésor inestimable. Ils sont précieux par eux-mêmes et participent de la pérennité du tout ; d’où le concept D’ENVIRONNEMENT DURABLEfigurant en bonne place dans les objectifs du millénaire à atteindre pour le développement adopté en 2015.
Notre hargneux aigrefin n’a aucune politique environnementale
En matière d’environnement comme de santé, le seul remède efficace c’est LA PREVENTION. Or, nos mafieux locaux happés par les cercles vicieux de corruption délivrent des permis d’exploitation de nos richesses naturelles aux lobbies miniers et forestiers du monde. Et pour cause, il leur faut toujours plus de fric.
Le ridicule ne tue pas serait-on tenté d’écrire en lisant le TWEET du sieur Condé disant que : « Nous avons obligation de protéger notre environnement », alors qu’il en est le premier saccageur.
Depuis 2010 notre pays est livré à des mafieux de tous horizons qui le saccagent dans la plus parfaite impunité.
La région forestière est livrée à une mafia chinoise « LA FORET FORTE » et aux lobbies miniers internationaux qui la saccagent en toute impunité. Détruisant son écosystème avec la bienveillance protectrice de Diènè Kaba Condé la Première Dame.
En Basse-Guinée l’exploitation minière est ce que mon ami Sy Savané avait qualifié dans un de ses articles : L’économie du CHAOS.L’exploitation effrénée de la bauxite par « LA SOCIETE MINIERE DE BOKE (SMB) n’a aucune retombée tangible pour les populations. Bien au contraire, elles sont chassées de leurs TERRES ancestrales. Elles ne peuvent plus cultiver, et se clochardisent dans les villes, notamment à Conakry. C’est un aspect de l’« économie du chaos ». Les dégâts provoqués sont incommensurables sur la santé des populations et, de l’environnement. Les paysans spoliés de leurs terres sont disponibles pour toutes les aventures, y compris les plus contestables. Ainsi, on voit prospérer certaines confréries religieuses absolument étrangères aux coutumes et traditions des populations de Boké, Boffa…C’est une autre illustration de l’« économie du chaos » dans un futur proche. Aujourd’hui, même le reste des arbres fruitiers manguiers et orangers ne produisent plus à cause de la poussière qui se dépose sur les feuilles. Nous ne sommes donc pas à l’abri d’une famine dans cette région.
– En Haute Guinée l’exploitation sauvage et clandestine de l’or notamment à Siguiri a dévasté la savane par l’usage massif et généralisé de métaux lourds (plomb, arsenic…), et pas seulement par les petits chercheurs d’or.
– LA FORET DE KAKIMBO : autrefois classée PATRIMOINE NATIONAL, ce poumon de Conakry a vu sa superficie passée de 117 hectares à 20 hectares par la cupidité de certains élus locaux et des cadres véreux du département de l’aménagement du territoire qui ont morcelé ce patrimoine national en parcelles d’habitation.
Conakry ville poubelle et dépotoir de déchets toxiques
On peut dire qu’en Guinée une catastrophe écologique en cache toujours une autre. Dans cette Guinée en pleine chienlit, devenue une zone de non droits, un haut lieu de trafics en tous genres, où les GRATTES CIEL à 8 étages de M. Alpha Condé bâtis au milieu des taudis submergés par des montagnes de déchets, un autre danger plane sur notre pays. Il s’agit de l’importation frauduleuse de déchets toxiques par la camorra guinéenne.
Il vous souviendra qu’en février 1987 des déchets toxiques avaient été enfouis aux ILES DE LOOS. Officiellement il s’agissait de 14 500 tonnes de « matières premières pour la fabrication de briques ». En réalité, les fameuses matières premières n’étaient que des déchets toxiques entreposés dans les cales du bateau depuis près d’un an et dangereux pour l’environnement qui avaient trouvé acquéreur.
La vigilance s’impose donc. Car, la forêt de Kakimbo est un lieu propice pour l’enfouissement d’autres déchets toxiques. Mais nos mafieux nous diront toujours que ce sont des matières premières pour la fabrication d’engrais en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire pour faire de la Guinée un pays émergent.
Pourtant, c’est connu de la maladie généralisée au chaos social et économique, il n’y a pas loin. Nous avons aimé Ébola, nous adorerons la Peste, l’autre péril qui frappe à nos portes.
Ne nous voilons pas la face, nous vivons dans une ère de nouveaux risques sanitaires. Des nouvelles terreurs arrivent, d’anciennes se réveillent, bien plus dangereuses que des armes de destructions massives.
Toutes les conditions sont réunies pour une épidémie de peste en Guinée. Et pour cause Conakry vitrine de notre pays, est un gigantesque bidonville édifié sans aucun plan d’urbanisme, ni égouts, ni hygiène. Un ruisseau, au milieu d’une rue évacue ordures et excréments. L’approvisionnement en eau potable et en électricité est problématique. Les belles corniches d’antan, les terrains vagues, les marchés, les places publiques, les plages sont de véritables dépotoirs d’ordures faisant la joie des mouches, des moustiques, des rats et des souris, véritables vecteurs de maladie.
Le cholera y sévit de façon endémique depuis que le complot fut permanent. Inutile de s’y attarder.
LA PESTE : sa simple évocation fait frémir. Cet effrayant fléau d’autrefois, extrêmement contagieux a été relégué par d’autres peurs au fond de l’inconscience collectif. Il n’empêche que son germe est toujours là. Dès que les conditions s’y prêtes il réapparait et parfois donne lieu à des épidémies certes limitées. Elle est véhiculée par la puce du rat et tue parfois les trois quarts des populations qu’elle affecte.
La meilleure façon de lutter contre la maladie dans les zones endémiques, c’est l’ASSAINISSEMENT DU MILIEU. C’est possible et facile dans les pays développés. Mais ça l’est beaucoup moins dans les pays à l’hygiène précaire et aux systèmes de santé dans un état de dégénéresescence et décrépitude sans commune mesure comme le nôtre.
DE LA GESTION CHAOTIQUE DES EPIDEMIES AU PLAN MARSHALL.
« Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument », parait-il. À se pencher de plus près sur le mode de gestion de la Guinée, l’aphorisme se vérifie. Pour le sieur Condé, tous les moyens sont bons quand il s’agit de se procurer de l’argent : captations financières, pillages des ressources naturelles, crimes crapuleux, mensonges éhontés … J’en passe et des meilleurs. La lutte contre les innombrables problèmes de santé qui se posent à notre pays passe certes par la lutte contre la pauvreté ce qui signifie une amélioration du niveau de vie des populations, mais aussi par la lutte contre l’impunité, la prévarication et la corruption.
Mais comment y parvenir dans ce pays où depuis que le complot fut permanent, toutes les calamités sont devenues permanentes ? La tyrannie, l’impunité, les massacres, la corruption, la prévarication, la terreur, la violence, la médiocrité, les règlements de comptes, l’irresponsabilité érigée en mode de gouvernance sur fond de mensonge et, maintenant d’insalubrité et tout ce que cela comporte de néfaste pour la bonne santé des guinéens sont devenus endémiques et récurrents.
La gestion des épidémies dans notre pays est sidérante d’irresponsabilité.
Nous payerons encore longtemps l’incurie de nos dirigeants dans la gestion des épidémies qui ont toujours frappé notre pays devenu la PATRIE DES CALAMITES PERMANENTES.
Lorsqu’il y a épidémie, ce qui importe ce ne sont pas les déclarations tonitruantes, insensées, comme ce fut toujours le cas. Il vous souviendra que lors de la première épidémie de choléra, Sékou Touré avait péroré qu’il n’y avait pas de choléra en Guinée, et que le choléra c’était l’impérialisme. Pourtant dès la première attaque cardiaque, il était parti en catimini se jeter dans les bras de l’impérialisme YANKEE pour tenter de se sauver. On connait la suite. N’empêche depuis le choléra sévit de manière endémique.
Le syli qui pensait avoir une santé de fer ignorait très probablement, comme l’a dit Jacques Prévert : « on a beau avoir une santé de fer, on finit toujours par rouiller. »
Autre temps, autre tyran, autre cynisme, autre irresponsabilité serait-on tenté d’écrire. Soyons honnête l’aigrefin historique est un tyran vadrouillard en plein égarement qui a perdu tout sens des réalités dans lesquelles il vit.
Depuis 2010, ce pouvoir comme le disait Jean Baudrillard : « ce pouvoir n4existe que comme un simulacre ». Tout n’est que bobards et improvisations. C’est pire que les pieds nickelés qui eux au moins avaient un projet d’envergure.
Lors de l’épidémie d’Ébola qui plongea toute la Sous-Région Ouest africaine dans une détresse jamais égalée, tout se passait comme si M. Alpha Condé et ses hommes favorisaient sciemment la propagation du terrible virus pour des raisons inavouées et inavouables. Que n’a-t-on entendu ?
D’abord, il nous dit que « le virus à l’Ébola doit être une opportunité. »
Ensuite sur RFI il déclare que « La situation est préoccupante, mais pas catastrophique, c’est MSF qui exagère la situation pour des besoins de fonds. » Conséquence dramatique d’une telle incurie une équipe de sensibilisation est lynchée en région forestière par une foule en colère.
Et, toute honte bue, il déclare : « Après Ébola, il faut un PLAN MARSHALL pour la Guinée et ses voisins ».
En réalité, depuis 2010 notre fameux « leader historique » est pris d’une FOLIE PREVARICATRICE ET CORRUPTRICE sans commune mesure.
Dans l’atmosphère méphitique actuelle, même si on votait ce plan Marshall pour sortir notre pays de son insalubrité actuelle, on n’y arriverait pas parce que la volonté politique n’existe pas. Plutôt que de demander un plan Marshall, qu’il ramène les sommes colossales détournées pour les réinvestir pour le bien être des guinéens!
La population est en droit de se demander où sont passés les 25 millions de dollars offerts par la SAG, mais aussi les 700 millions de dollars de Rio Tinto, les 15 millions de $ de AREBA, les 4milliards de francs CFA en plusieurs devises saisis par la douane sénégalais ? On peut aussi et à juste titre se demander comment ont-été dépensés les 56 Millions de dollars prêtés par Sassou, les 25 millions de PALADINOS et enfin les 50 millions de dollars alloués par Dos Santos ?
Ces chiffres donneraient le vertige à n’importe quel banquier averti. Cette manne financière qui aurait dû servir à la création des structures de base pour le bien être des guinéens est placée dans les paradis fiscaux des Virgin Island, de Singapour, de Hong-Kong, de Macao et Dubaï.
La gouvernance toxique de M. Alpha Condé est aussi mortifère que le virus à l’Ébola et la Peste réunies.
Nous ne pouvons donc attendre de M. Alpha Condé qu’il débloque la situation puisqu’il est lui-même le problème. Nous n’avons d’autre choix que de précipiter la chute de système nuisible. Car, l’aigrefin historique est très avancé dans son entreprise de démolition de notre pays.
Actualité de Guinée Conakry, 1er /06/17. Nouvelle République de Guinée, www.nrgui.com. En Guinée, la question de l’insalubrité préoccupe à plus d'un titre les populations et jusqu'à présent les dirigeants du pays n'arrivent toujours pas à trouver la solution idoine face à cette situation d'hygiène publique qui donne une mauvaise image de la capitale, comme l’avait noté dans une formule peu diplomatique le président turc Erdogan. Conakry qui selon bon nombre d'observateurs est la capitale laplus salle de la sous région.
Sur ce, le chargé de communication de la quatrième force politique guinéenne, Aliou Bah (Bloc Libéral ), est très critique à l'endroit des dirigeants actuels.
L’insalubrité criarde de notre capitale symbolise de façon spectaculaire la gouvernance catastrophique du régime d'Alpha Condé. C'est pourquoi il est question de s'interroger sur son aptitude à nous emmener plus loin
Par ailleurs, Aliou Bah n'a pas manqué lors de l’entretien avec le reporter de nrgui.com d’explorer quelque pistes de solution. « S'il faut des propositions concrètes, je crois que les communes peuvent mieux faire ce travail que le Gouvernorat ou le Ministère de l'intérieur. Ailleurs on a vu des expériences réussies, initiées par communes qui se sont jumelées avec d'autres, en particulier sur des questions d'insalubrité ayant plus d’expertise Mais conclut Aliou Bah, « il y a un manque de volonté » et on en fait de ce grave problème de l’hygiène publique une source d'enrichissement puisqu'on a vu à plusieurs reprisesdes fonds transférés du Gouvernorat vers les Communes, des Communes vers le Ministère et jusqu'à présent, les Guinéens ne sont pas situés situé sur le département qui s'occupe effectivement de la gestion des ordures qui peut être par ailleurs une niche d'emplois.