Actualités de guinée conakry. nouvelle République de Guinée, www.nrgui.fr

L’OL féminin décroche, après une finale sans but et une énorme domination, un neuvième succès dans la compétition et vise toujours le quadruplé cette saison avant son quart de finale de Ligue des champions contre le Bayern Munich.

Le Monde avec AFP
Avec cette neuvième Coupe de France, Wendie Renard soulève le 30e trophée de l’histoire de l’OL féminin, à Auxerre, dimanche 9 août.
Avec cette neuvième Coupe de France, Wendie Renard soulève le 30e trophée de l’histoire de l’OL féminin, à Auxerre, dimanche 9 août. PHILIPPE DESMAZES / AFP
Et à la fin, c’est toujours l’OL qui gagne… Lyon a dû attendre la séance des tirs au but pour remporter la finale de la Coupe de France féminine de football, dimanche 9 août, au stade Abbé-Deschamps à Auxerre (0 à 0, 4 tab à 2) aux dépens du Paris-Saint-Germain au terme d’un match qui aurait dû être « plié » dans le temps réglementaire.

Comme au Trophée des championnes, contre le PSG, déjà, Elodie Le Sommer a manqué sa tentative, arrêtée par la gardienne chilienne Christiane Endler. Cette dernière puis Lea Khelifi, dont le tir a été stoppé par Sarah Bouhaddi, ont échoué du côté du Paris-SG.

 

Sous l’orage, qui a provoqué une panne de courant et une interruption d’un quart d’heure après dix minutes de jeu, puis une pluie continuelle, les championnes de France ont amplement mérité leur victoire.

Elles ont affiché une réelle solidité, surtout défensive, à treize jours d’affronter le Bayern Munich en quart de finale de Ligue des champions, le 22 août à Bilbao. Les Lyonnaises auront encore l’occasion de monter en puissance mais elles devront chercher à améliorer leur efficacité offensive à l’occasion de deux matchs amicaux contre la Juventus Turin et le PSV Eindhoven au cours d’un tournoi organisé au Groupama stadium, à Décines-Charpieu, les 13 et 15 août.

L’attaquante britannique de l’OL Nikita Parris (maillot blanc) n’a pas réussi à battre la gardienne du PSG, Christiane Endler, lors de la finale de la Coupe de France, à Auxerre, dimanche 9 août.
L’attaquante britannique de l’OL Nikita Parris (maillot blanc) n’a pas réussi à battre la gardienne du PSG, Christiane Endler, lors de la finale de la Coupe de France, à Auxerre, dimanche 9 août. PHILIPPE DESMAZES / AFP
De son côté, le PSG, qui jouera aussi le 22 août à Saint-Sébastien contre Arsenal en Ligue des champions, se rendra du 16 au 21 août en stage à Hagetmau, dans les Landes, mais ne disputera plus aucun autre match.

C’est le neuvième succès en Coupe de France pour l’Olympique lyonnais (onze si l’on compte les deux gagnés par le FC Lyon dont il a pris la suite) qui décroche ainsi, au plan national, le triplé Trophée des championnes-Championnat-Coupe de France, en espérant maintenant un quadruplé avec la Ligue des champions.

« L’ADN de la victoire »
Ce 30e titre de l’OL féminin toutes compétitions confondues s’est joué au final à peu de choses, comme l’admet l’entraîneur lyonnais Jean-Luc Vasseur : « En face, il y a le PSG qui construit quelque chose depuis quelques années et qui aujourd’hui reste derrière nous mais pas très loin. Et puis, nous avons des joueuses qui sont extraordinaires au quotidien, sur ces matchs importants, ces finales et qui ont une capacité à mesurer leurs émotions, être dans le projet. Il y a cette ADN de la victoire. C’est ce supplément d’âme qui fait la différence. »

Les Rhodaniennes, tenantes du trophée, se sont créé plusieurs occasions nettes, surtout en première période, qui auraient dû leur permettre de gagner avant les tirs au but. Mais elles ont, comme à plusieurs reprises cette saison et encore face à Guingamp (1-0), le 2 août en demi-finale, péché dans la finition.

Ainsi, Nikita Parris (35e, 40e, 61e) a été proche de trouver l’ouverture tout comme Wendie Renard dès la 8e minute, alors qu’Amel Majri était stoppée in extremis par Onema Grace Geyoro (23e).

Et de leur côté, aucune des joueuses sorties du banc en seconde période, que ce soit Eugénie Le Sommer, la Néerlandaise Shanice van de Sanden ou l’Anglaise Jodie Taylor, n’ont été en mesure de faire la différence espérée grâce à leur état de fraîcheur malgré plusieurs bonnes actions offensives dans la dernière demi-heure.

De son côté, le PSG, qui avait également peiné en demi-finale en s’imposant à Bordeaux (2-1), s’est montré solide défensivement mais n’a pas réussi, à l’inverse de son adversaire, à se créer d’occasion dangereuse.

« Le titre n’est pas au bout mais nous avons réussi à faire jeu égal avec Lyon. Bravo à l’OL. La réussite est encore dans leur camp pour l’instant », a déclaré l’entraîneur du PSG, Olivier Echouafni.

Le Monde avec AFP

Pin It
Ajouter un Commentaire