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En voici des symptômes, en vrac : le mimétisme et la servitude volontaires de l’intellectuel organique, par suite, la démission des clercs nègres.

Le devoir de violence est un OLNI, Objet Littéraire Non Identifié.

Ce roman, tel un flamboyant électron libre, se détachait du ronron, du castrat linéaire NOUS/VOUS, gluante tunique de Nessus alias Narcisse, vêture de la mosaïque de l’Hexione, de la « Francia occidentalis », en mode soft, la França-Afrique francilienne,

  • Non, je ne suis pas un enfant de chœur ! Je connais par cœur les mille et une positions du Kama sutra, dit l’iconoclaste jeune Dogon !

Raymond Spartacus n’est pas Kirk Douglas. Il est de l’aristocratie de la dynastie des Saïfs qui régna au royaume du Bornou KANEM, anagramme de NAKEM (in Devoir de violence).

Kanem-Bornou, terreau de Boko Haram, sauvageon surgi sur les reins du Nigéria depuis la balkanisation de l’Afrique en 1834-1835 à Berlin. Cette sombre histoire est encore trouée par les sanglots d’Okonko, personnage d’un chef-d’œuvre de Chinua Acheb, « Things fall apart », mal traduit par « Le monde s’effondre »..

En 1968, Oulologuem ne pouvait pas « plagier » ou savoir cela !

Donc,

« Il faut réhabiliter le Rimbaud nègre.. » !

Ainsi jactent les trolls, les clones, les clowns, tâcherons des à-valoir de « l’échange pour le marché » (Lucien Goldman), telles les caravelles de « la retape indigène » ces « djantras », prostituées qui écument les macadams des Champs’Ells, de Sunset Boulevard et de Las Vegas.

L’enfant de Sevare depuis les falaises de Deguimbere au pays des Nomos-dieux d’eau, s’était englouti dans le feu central pour cueillir le fruit difficilement accessible, la perle enfouie au fond de la Boîte de Pandore.

Mais la Négraille, l’Intellectuel Organique, trouvent que le sexe de la Mama de l’Humanité est bien triste et nos écri-vains en quête de papouilles, se répandent au Pernambouc, à Cartagena, en Papouasie, à Bogota, Brasilia, Caracas, Cocha Bamba, en compagnie d’Octavio Paz, Varga LLosa, Neruda, last but not the least, se retrouvent tout-contre le raciste argentin, Jorge Luis Borges pour enfin briller de « la couleur de l’écrivain » depuis le Tonneau des Danaïdes..

« Le génie, c’est un peu de talent et beaucoup de travail (Sacha Guitry) ». Le jeune Mbougar Sarr en a qui a bien joué avec les poupées russes (sic), en disséminant savamment son super-narrateur. Virtuose du ndop, il a su danser avec son rab, assisté d’une invisible statuette vaudhoun, distribuant, en veux-tu, en voilà, des fléchettes empoisonnées aux serviles scribes de la Doxa franchouillarde.

Ainsi, subtilement, tel un magicien joueur de bonneteau, il réussit à neutraliser les détracteurs qu’il s’était inventés, pour finir zen, dans son village natal, loin du pays dogon, à l’ombre tutélaire d’un baobab plutôt « sérigne » ou lamp Fall (1), alors que le jeune prodige Dogon serait redevable de la sagesse d’un Hogon, grand initié des falaises de Bandiagara (2). D’ailleurs Ouologuem, sans renier les Nomos, dieux d’eau, prit le Wird de la Tidjania et fit des dons de livres et de fournitures scolaires aux jeunes Maliens de son pays où en effet, commence l’Universel.

Notes : (1) Allusion au grand saint fondateur du mouridisme et à son compagnon Cheick Ibra Fall dont se réclament les célèbres Baï Fall. (Je n’ai pas dit que Mbougar Sarr ait fait son « djeubeul » à cette voie soufie ou à une autre, c’est au lecteur de donner une couleur à l’écriture, en principe..

              2) El Hajj Omar, mon arrière-arrière grand père « avait disparu dans des conditions mystérieuses » (dit mon maître colon) au sommet des falaises bien décrites par Michel Leiris et surtout par Marcel Griaule, El Hajj Omar Al Foutyou, fondateur du grand royaume toucouleur, invaincu par le colonialisme des Faidherbe et Archinard. La « prise » de Ségou est annoncée dans le grand film « Yélen » de Souleymane Cissé par un « Soma », maître chasseur qui prédisait une grande calamité s’abattant sur les Bamanas-maninkas. Mais à quelque chose malheur est bon, cet empire est aujourd’hui un grand brassage culturel, un melting-pot de 300000 km2 qu’envient la CEDEAO et l’Union Africaine. (Baba Maal, Dândè lèniol, Youtube).

Est-ce un hasard si ce vaste territoire est aujourd’hui gouverné par des quidams casqués, bottés, applaudis par « leurs » peuples qui accusent les clercs-élites pour leur veulerie, leur trahison ? N’est-pas, l’Histoire se fiche pas mal que l’on se ronge les ongles (Arthur Koestler, cité par le satyrique Lynx).)

.NB De quoi je me mêle, me demanderont thuriféraires et tamtameurs de Goncourt ?

Voici, c’est Mbougar Sarr qui m’avait demandé « in box », de bien vouloir échanger avec lui, si j’avais l’occasion de venir à Paris un mois de juin, quand il se trouverait « en résidence à la Fondation Sc. Po. Ainsi je me suis retrouvé dans un Salon genre Café-théâtre au Chatelet. Après un riche échange avec un cercle d’amis et de critiques dont Réassi (Gangueous) et Gauz que je connais, je me suis présenté à lui et il a eu ces mots « merci cher aîné d’être venu ». Ensuite j’ai eu droit à une photo de famille "instruite" par le turbulent Gauz, sans Mbougar Sarr qui s’était éclipsé, happé, peut-être à son corps défendant, par la tornade « Hollywood lave plus blanc !».

Lire aussi en première partie : https://www.nrgui.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=10134:ouologuem-ou-le-syndrome-de&catid=46&Itemid=435

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