A présent que flonflons et paillettes, fading..
Il était une fois, un Rimbaud noir ou un Ouologuem blanc sur un bateau ivre, qui sombrait dans des illuminations surgies et nourries par les flammèches de l’amnésie et du mimétisme volontaires.
Il était une fois un fans-club, des thuriféraires d’un jeune Goncourt, surdoué des jeux de mots avec la mort, doigts de fée, virtuose d’un bonneteau avec des poupées russes en goguette dans un préau de pitchouns : il faut avoir la patience de le lire à partir de la page 136, sur les pas d’un narrateur devenu improbable écho d’une voix démultipliée par un vortex sonore.
Donc de grands lecteurs, surtout nègres, ont parlé de « Rimbaud nègre » à réhabiliter !
J’ai lu, les yeux wide-ouverts, mais je n’ai pas vu une seule ligne du « Devoir de Violence » de ce Dogon qui serait tombé sur la case du landernau de nos..chroniqueur(se)s.
Pulvérisé, l’indécrottable Nous/Vous de « La carte d’identité » de Jean-Marie Adiaffi ou du fou-philosophe Samba Diallo dans « L’Aventure ambigüe » de Cheikh Hamidou Kane.
Raymond Spartacus-Kirk Douglas, noble gladiateur rendu « servus » par un Nègre.. Le monde à l’envers, la « négraille » à l’opéra de quat’sous faisant le grand écart ! Pourquoi Raymond, avant d’écumer les quartiers hot et hard de « Per Isis », (Paris Cheikh.A.Diop), de Barbès à Abbesse après Pigalle, ce fils putatif d’un Hogon est-il devenu esclave ? Un avorton des nobles Saïfs devenus grigrimans, telle une aristocrassie vautrée sur les falaises de Bandiagara ?
Bandiagara ? Que Non !
Spartacus ne vient pas de Rome, encore moins d’Athènes.
Cette saga est née en 1834-35, du sac du Continent, berceau de l’Humanité, qui s’appelait alors Nakem. Sur quel atlas se trouve donc ce Nakem ?
A suivre..
Saïdou Bokoum