Réagissant à cette allégation, en marge du briefing du conseil des ministres de ce jeudi 12 octobre, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a d’abord invité les journalistes à demander des comptes à leurs collègues qui diffusent ce type d’informations.
Poursuivant, le porte-parole du gouvernement a assuré qu’il ne fait pas de fermeture de site d’informations clandestinement et si l’accusateur a des sources qu’ils les mettent à la connaissance du public.
« C’est normal que des journalistes qui croient qu’ils sont hors la loi accusent… il faut que le journaliste sache que son travail doit s’exercer avec une certaine responsabilité. Si votre collègue a dit cela ayez le courage de dire à votre collègue au moins de diffuser une preuve en gardant ses sources. Cela va nous éviter de traîner tel ou tel devant les tribunaux. On ne tire rien en amenant un journaliste devant un tribunal. Mais lorsque les accusations sont systématiques, il y a un acharnement, on est obligé nous-même pour nous protéger, de traîner les gens devant les juridictions, mais ce n’est pas suffisant, il faut faire l’autocritique à votre niveau. Demandez des comptes à vos collègues qui diffusent ce type d’informations. Le jour que je décide de fermer un site, je ferai un communiqué et le fermerai. J’aurai suffisamment d’élément de justifier ma décision. Je ne fais pas de fermeture de site clandestinement. Pour quel motif ? S’il y a des sources qu’ils les mettent à la connaissance du public »,a-t-il lancé sur un ton ferme.
Saidou Barry
soèurce : mosaique