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CONAKRY-Alors que les forces vives de Guinée accusent le Président de la Transition, colonel Mamadi Doumbouya d’avoir confirmé sa volonté de confisquer le pouvoir, le Gouvernement de transition a visiblement décidé « d’ignorer » les accusations de cette entité.

 Pourquoi cette attitude des autorités de la Transition vis-à-vis de cette entité hétéroclite ? Aux yeux de certains membres du Gouvernement, les forces vives ne représentent plus grand-chose. Mieux, ils considèrent les leaders de cette coalition comme des gens qui n’osent pas s’assumer dans leur démarche.

« Ils ne s’assument pas, la preuve est que même les communiqués et déclarations qu’on leur attribue ne sont jamais signés. Voulez-vous que le Gouvernement réagisse à des communiqués dont on ne connait pas les signataires ? Il faut nous prendre au sérieux. On ne réagit à des documents qui n’ont pas de signataires », tranche un membre du Gouvernement interrogé par Africaguinee.com.

L’autre élément qui explique l’attitude « condescendante » de la junte vis-à-vis des forces vives, ce qu’elle considère cette entité comme le prolongement du FNDC, mouvement hétéroclite officiellement dissout. En plus, leurs appels à manifester tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays n’effraie plus.

« On sait comment ça se passe. C’est Sékou Koundouno qui rédige des communiqués, on ajoute des logos, puis on partage au nom des forces vives. On ne voit aucune signature. Un Gouvernement sérieux n’accorde pas d’importance à ça », banalise une source ministérielle.

 Les forces vives quant à elle peaufinent leur stratégie pour lancer un nouveau mot d’ordre de manifestation. Une nouvelle date sera annoncée dans les prochains jours, a-t-on appris.

A suivre…

Siddy Koundara Diallo

Pour Africaguinee.com

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